Bulgasal

Né sous le sceau de la malédiction de la terrible créature connue sous le nom de Bulgasal, Dan Hwal (Lee Jin-Wook) est traité comme un paria où qu’il aille. Dans un monde où les Monstres, des créatures mangeuses d’hommes, se dissimulent parmi les humains, Hwal cherche le moyen de mettre fin à son immortalité et d’enfin trouver le repos éternel. Son destin semble étroitement lié à celui de Min Sang-Un (Kwon Nara), une jeune femme aux traits identiques à ceux de Bulgasal, et au sombre Ok Eul-Tae (Lee Joon).

Toute ma vie, je n’ai cessé de penser à vous.

Bulgasal: Immortal Souls

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce visionnage aura été un bel ascenseur émotionnel.

Note de l’auteur | Petit changement par rapport à d’habitude : j’avais vraiment beaucoup à dire sur ce drama et les événements qui s’y produisent, du coup les analyses à spoilers sont cachées, le reste ne pose pas de problème.

Des p’tits sous, des p’tits sous

Produit par Netflix, Bulgasal a bénéficié des fonds considérables de la plateforme, et c’est la première chose que l’on remarque. De fait, s’il est bien une chose qui demeure constante de bout en bout, c’est la qualité des visuels et des bruitages. Le pilote accroche ainsi l’oeil dès les premières minutes grâce à de somptueux paysages d’extérieurs enneigés, et les vocalisations des monstres valent vraiment la peine de porter un casque pour bien les apprécier.

Et contrairement à certains dramas qui sortent le grand jeu au début pour ensuite se complaire dans une médiocrité facile (je ne vise personne, n’est-ce pas Vincenzo), Bulgasal, lui, continue d’offrir de superbes plans et une réalisation travaillée grâce notamment à des focalisations sur la végétation ambiante, des intérieurs luxuriants, de superbes couleurs et des paysages originaux.

Sa qualité de production demeure ainsi l’un des plus grands atouts de ce drama du premier au dernier épisode, même si la manière de faire l’ellipse sur les scènes de combat entre monstres reste une énorme déception. (Et les vêtements de Kwon Nara, aussi. Ce n’était pas terrible de manière générale (sauf en ce qui concerne Hwal), mais sa styliste devait avoir une dent contre elle car elle ressemblait constamment à une ajumma, c’était horrible.)

Lee Joon, au sommet

Je ne me suis rendu compte que très tard que Lee Joon, que j’avais beaucoup aimé dans Vampire Detective, jouait ici l’antagoniste principal Ok Eul-Tae, mais il faut souligner la qualité exceptionnelle de la performance qu’il livre dans Bulgasal. Il était même si bon, en vérité, qu’il éclipse sans la moindre difficulté l’intégralité des autres acteurs. Chacune de ses apparitions captive le regard, si bien qu’on en vient à regretter qu’il n’ait pas davantage de temps d’écran.

De même, son personnage ressort beaucoup plus que tous les autres, qui paraissent bien fades comparés à la figure puissante et auréolée de mystère d’Ok Eul-Tae, que l’on finit d’ailleurs par soutenir au détriment des protagonistes. C’était la première fois que je soutenais sincèrement un antagoniste, et je pensais que les révélations tant attendues des derniers épisodes me donneraient les éléments-clé pour me faire changer d’avis, mais je me trompais ! Bien au contraire, j’ai fini plus fermement dans son camp que jamais.

Lee Joon as Ok Eul-Tae in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Très franchement, je trouve qu’Ok Eul-Tae méritait bien mieux que ce qu’il a eu, et je ne pouvais pas m’empêcher de voir l’histoire par ses yeux plutôt que par ceux de Hwal ou Sang-Un. Les propos de cette dernière alors qu’elle exprime sa satisfaction d’avoir « obtenu sa vengeance contre Ok Eul-Tae » m’ont ainsi laissée perplexe : quelle vengeance ? Il ne lui avait rien fait du tout ? En fait, avant le jour fatidique, ils s’étaient à peine croisés, pourquoi aurait-elle voulu se venger de lui ?

En outre, je suis navrée, mais Eul-Tae n’est pas fautif, dans cette histoire, au contraire. Pendant plus de mille ans, il a attendu le retour de Hwal en souffrant le martyre, et en suivant ses instructions à la lettre. Tant de fidélité, de loyauté, et pour quoi ? Pour être rejeté, encore et encore, par toutes les personnes auxquelles il tient : son propre père le considère comme un moins-que-rien du fait d’une affliction à laquelle il ne peut pourtant rien ; Doo-yun, qu’il a plus ou moins élevé et tiré de la misère, le largue comme une vieille chaussette pour un inconnu qui le traite à peine mieux qu’un chien. Hwal lui-même, pour qui il a traversé mille tourments et qu’il a attendu avec une patience de saint.

Eul-Tae ne demandait pas grand-chose, au final, on le voit bien. À l’orée de la mort, tout ce qu’il veut, c’est qu’on le regarde, qu’on lui prête attention. La personne qui lui aurait donné l’affection dont il avait tant besoin aurait obtenu un protecteur acharné et un ami fidèle, prêt à tout pour servir ses intérêts. Il suffisait juste de lui tendre la main et de lui parler.

La décision de Hwal d’ignorer tout ce que lui disait Eul-Tae m’a ainsi parue complètement insensée. Certes, on peut comprendre qu’il ait au départ hésité car ne sachant pas qui croire. Mais une fois qu’il était devenu apparent qu’Eul-Tae ne faisait que dire la vérité, la moindre des choses eût été de discuter avec lui pour comprendre ce qu’il s’était passé, et prendre ses responsabilités. Si Hwal était bien celui qui avait tout déclenché et qui avait mis Eul-Tae sur ce chemin, alors au lieu d’essayer de le tuer, il aurait dû assumer son choix et entreprendre de le raisonner, d’expliquer qu’il avait changé.

Au lieu de cela, Eul-Tae se retrouve à nouveau rejeté, indésirable, ses actes des mille dernières années invalidés et rendus caducs par le simple caprice d’un homme qui « a changé d’avis ».

Et le pire, dans tout cela, c’est que même à la fin, Eul-Tae continue de tendre une perche à Hwal, de lui ouvrir la porte, allant même jusqu’à proposer à Hwal de le dévorer en échange de quelques miettes d’attention et d’un semblant de gratitude.

« Regarde-moi, » supplie-t-il, mourant. « Ne pars pas. » C’est d’une tristesse abjecte.

Lee Joon in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

…et le reste

A contrario, j’ai trouvé Lee Jin-Wook et Kwon Nara tous les deux assez fades. Gangrenés par une alchimie inexistante, leurs personnages tout comme leur jeu n’ont pas grand intérêt, ce qui rend difficile voire impossible de ressentir quoi que ce soit à leur égard, excepté peut-être une vague pitié pour Hwal. Il faut dire qu’avec Lee Joon à côté, c’est difficile de briller.

Plus précisément, si le froncement de sourcils permanent de Lee Jin-Wook paraît cohérent avec son douloureux passé et son caractère taciturne, le virage à 180° que prend sa personnalité une fois qu’il est « amoureux » donne le tournis : on ne le reconnaît plus. Solennel, brusque et renfrogné deux secondes auparavant, il se transforme en nigaud enamouré la minute suivante, ce qui m’a fait penser aux héroïnes fortes des dramas chinois, qui deviennent idiotes dès qu’elles ont trouvé l’amour.

De la même manière, je crois comprendre que l’on voulait faire de Min Sang-Un une sorte de personnalité solaire qui fait passer tout le monde avant elle-même, répand la joie et la bonne humeur partout où elle passe, et autour de laquelle on ne peut s’empêcher de graviter, mais j’ai trouvé cela forcé et inintéressant au possible. Au contraire, j’ai passé le drama à espérer que les scénaristes prennent leur courage à deux mains et fassent d’elle la méchante.

Vous l’aurez deviné : deux personnages sans intérêt et deux acteurs qui n’ont aucune alchimie ne peuvent rien donner d’autre qu’une romance forcée, complètement dénuée de crédibilité, et qui n’apporte strictement rien à l’intrigue si ce n’est des conflits positivement stupides. Je m’étais déjà fait la réflexion quand la romance a commencé à pointer le bout de son nez qu’ils n’avaient aucune raison de tomber amoureux, et je ne croyais pas si bien dire !

Lee Jin-Wook as Dan Hwal in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Oui, car on nous révèle à mots couverts que la seule raison pour laquelle les deux premiers Bulgasal sont ensemble relève tout simplement du fait qu’ils sont les deux seuls représentants de leur espèce. Rien à voir, donc, avec l’amour, le désir ou même l’affection. Au final, la première fois que Madame Bulgasal rencontre des humains, elle décide d’aller jouer à la dînette avec eux pendant dix ans et se barre au milieu de la nuit, laissant en plan un Monsieur Bulgasal fort désemparé sans un mot d’explication.

Et quand le pauvre homme sort de sa tanière, après plus d’une décennie à l’attendre et à la laisser s’amuser, et ce uniquement pour la protéger, elle préfère aider à le tuer plutôt que le remercier pour son intervention. Redisons-le une fois encore : il a accepté son choix jusqu’à ce qu’elle soit en danger, et même à ce moment-là, il est juste venu l’aider et n’a jamais remis en cause sa liberté, et tout ce qu’il obtient, c’est la trahison ultime.

Outre le fait que cet enchaînement d’événements est franchement ridicule et ne cause d’autre réaction que « tout ça pour ça ! », je ne vois pas comment je peux soutenir Min Sang-Un en sachant que c’est au final son désir égoïste et sa haine irrationnelle qui sont à l’origine de la souffrance de celui qu’elle prétend aimer, mais aussi de ceux qui gravitent autour d’eux.

Je suis par ailleurs très agacée par cette espèce de credo stupide comme quoi toutes les femmes finiront un jour par succomber à l’instinct maternel, ainsi que par le rejet de la responsabilité de toute l’histoire sur les épaules de Hwal, qui va même jusqu’à s’excuser alors qu’il n’est clairement pas en faute, tandis que Min Sang-Un, la véritable responsable, pleurniche qu’elle lui pardonne.

L’hypocrisie. La mauvaise foi !

Lee Jin-Wook and Kwon Nara in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Du gruyère

Au début, toutes les incohérences de l’intrigue passent car on nous fait miroiter suffisamment de mystère et de points obscurs pour nous faire croire que là s’en trouvent les explications. Sauf que plus l’histoire avance, plus elles s’accumulent et piétinent les quelques règles établies en début de course. Arrivé au dernier épisode, plus rien n’a de sens.

  • Pourquoi Eul-Tae est-il le seul « demi-Bulgasal » sur terre, et pourquoi doit-il souffrir le martyre pour obtenir l’immortalité mais pas Hwal ?
  • Pourquoi Madame Bulgasal poignarde-t-elle Hwal dans le dos pour récupérer son âme, au final ?
  • Pourquoi Madame Bulgasal a-t-elle protégé Hwal quand il était petit, si elle le haïssait à ce point ?
  • Comment se fait-il que les Bulgasal puissent se réincarner alors qu’ils n’ont pas d’âme ?
  • Et d’ailleurs, comment se fait-il que malgré leur âme partagée, l’une des jumelles puisse se réincarner et l’autre pas ?
  • Et toutes ces prédictions selon lesquelles tout le monde mourrait si les souvenirs de l’un de nos deux héros revenaient ?
  • Pourquoi Ok Eul-Tae était-il paralysé de souffrance chaque fois qu’il essayait de faire du mal à Min Sang-Un ou s’approchait à moins d’un mètre d’elle ?
  • Étant donné que l’âme de Sang-Un était en fait celle de Hwal qui était en fait celle d’Eul-Tae, comment se fait-il que Si-Ho n’ait pas vu les souvenirs des deux hommes quand elle explorait les vies antérieures de l’âme de sa sœur ?
  • À quoi rimaient les moments durant lesquels Min Sang-Un développait soudain une force surhumaine et perdait ensuite la mémoire quand il n’y avait personne dans le coin pour la sauver ?
  • Pourquoi la malédiction de Hwal sur Si-Ho est-elle à trous, elle aussi ? (Oui, parce qu’au final, elle a bien eu son fils, donc clairement, elle a porté un enfant à terme.)
  • D’où viennent les Bulgasal ?
  • Pourquoi le père détective est-il aussi stupide dans toutes ses incarnations ?
  • Et franchement, pourquoi Hwal est-il aussi obsédé par sa famille alors qu’il n’était ni un bon père, ni un bon mari ?

    Et ainsi de suite…

Des travers familiers

Finalement, plus j’avançais dans mon visionnage, et plus je trouvais familier ce sentiment de frustration montante face à un bon concept mal exploité. Oui, car les scénaristes de Bulgasal ne sont autres que ceux-là même qui ont écrit The Guest, un autre drama qui avait commencé sur les chapeaux de roue pour ensuite se casser la figure à mi-chemin.

Ainsi, tout comme dans The Guest, Bulgasal démarre avec d’excellentes prémices, pour ensuite se contredire et tout piétiner au fur et à mesure que l’intrigue avance. Oui, j’avais beaucoup de questions au début, mais j’étais persuadée que la suite y répondrait, sauf que j’ai fini le drama avec encore plus de questions qu’avant.

En plus, si ces scénaristes excellent à imaginer des concepts hyper intéressants pour les saccager ensuite, il n’en va pas de même pour l’écriture de leurs personnages et de leurs relations. Les dynamiques familiales que l’on veut nous faire avaler de gré ou de force sont terriblement superficielles, ne serait-ce que parce que certains personnages (tels que Si-Ho) n’ont pratiquement aucune utilité, et tout simplement parce qu’ils ne passent jamais de temps avec Dan Hwal.

De même, la révélation de la trahison de Doo-yun, qui mène à une confrontation intense avec Hwal, avait sans doute pour but de faire pleurer dans les chaumières, mais elle retombe comme un soufflé puisque jamais Hwal n’a montré d’affection ou même de gentillesse envers Doo-yun. Et d’ailleurs, il le jette comme un vieux torchon à cette occasion. Ce n’est que quand il se rend compte que Doo-yun est en fait son fils A-chan réincarné qu’il lui témoigne un peu de prévenance, mais ce ne sont que quelques scènes qui n’aboutissent finalement à rien.

Pareil pour Si-Ho, qui se méfie de Hwal pendant les trois-quarts du drama avant de beaucoup s’inquiéter pour lui quand elle finit par décider que non, il ne leur fera pas de mal, sauf que c’est difficile à avaler étant donné qu’elle n’a pas une seule conversation significative avec lui en seize épisodes.

Kim Woo-Seok in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Enfin, tout comme dans The Guest, on retombe également dans les recours gratuits à la stupidité artificielle pour pousser l’intrigue. Les personnages ne donnent tout simplement pas le sentiment d’être de vrais êtres humains pour cette raison : ils font n’importe quoi. Il n’y en a pas un qui réagisse comme le ferait une personne normalement constituée à sa place, sauf Ok Eul-Tae, ce qui est quand même caricatural vu son état de santé mentale.

Sang-Un, par exemple. Pendant une bonne dizaine d’épisodes, Hwal la maltraite et lui rappelle qu’il veut la tuer, et pourtant elle « tombe amoureuse » de lui. C’est n’importe quoi.

Hwal qui, pendant six-cents ans, a traqué les réincarnations de Madame Bulgasal pour la tuer et récupérer son âme car il était persuadé qu’elle était à l’origine de la mort de sa famille, apprend qu’elle ne serait pas fautive, et deux jours plus tard, est amoureux d’elle. Cela fait six siècles qu’il n’avait qu’un seul but dans la vie, mais cela passe comme une lettre à la poste.

Lee Hye-Seok, qui est censée avoir une bonne cinquantaine d’années et donc savoir réfléchir, sachant pertinemment qu’il y a un Bulgasal furibard à leurs trousses, décide que finalement, Si-Ho et Doo-Yun ont bien raison, la villa avec piscine dans les montagnes, c’est nul, il faut retourner dans l’espèce de masure bien connue d’Ok Eul-Tae où il ira probablement les chercher en premier. Évidemment, ils se font capturer.

Le détective privé, le plus stupide de tous, et l’autre raison pour laquelle cette histoire débile a eu lieu : son fils se fait tuer, et il part faire la chasse au Bulgasal alors même que le cadavre n’a pas une marque de dent, mais le crâne bien défoncé à la caillasse. S’il s’était servi de son cerveau deux minutes, il aurait vite compris qu’il y avait anguille sous roche, mais non. Idem pour sa manière, dans sa vie présente, de vouloir se venger de Hwal pour la mort de sa sœur à laquelle il ne peut pourtant rien ? Est-ce de sa faute si elle était fragile et que les effets secondaires de sa présence l’ont tuée ? Il ne savait même pas qu’ils étaient là ! Et en plus, leur père étant un Monstre qui les battait, il leur a rendu un service en l’éliminant, donc… Encore une fois, on blâme Hwal pour des circonstances auxquelles il ne peut strictement rien !

Jung Jin-Young in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Bref…

Si Bulgasal promet monts et merveilles en début de partie, il oublie rapidement tous ses engagements, et se transforme en un souk sans nom, bardé de personnages stéréotypés et stupides, de conflits affectés, d’informations contradictoires et d’incohérences. Même la prestation géniale de Lee Joon, véritable lumière dans la nuit de cette catastrophe, ne parvient pas à sauver ce désastre, qui ne manquait pourtant pas de potentiel.

Il eût suffi pour rattraper le tout que les scénaristes aient un peu de courage et fasse de Min Sang-Un la méchante, ainsi que le disait Ok Eul-Tae, renversant ainsi la donne et proposant un retournement de situation rafraîchissant avec ce concept prometteur.

Hélas, ce n’est pas le cas. Que ce naufrage repose en paix aux côtés des dramas les plus frustrants que j’ai eu le malheur de voir.

Lee Jin-Wook in "Bulgasal: Immortal Souls"
© tvN / © Netflix

Titre : Bulgasal: Immortal Souls

Nationalité : Sud-coréenne

Avec : Lee Jin-Wook, Kwon Nara, Lee Joon, Gong Seung-Yeon, Kim Woo-Seok

Date de diffusion : 18/12/2021 au 06/02/2022

Nombre d’épisodes : 16

Genres : Fantastique, Horreur, Fantasy, Mystère, Thriller

Ma Note : ★☆☆☆☆

1 Comment

  1. J’aime bien certaines de vos interrogations mais pas votre analyse qui me semble trop superficielle. Par exemple Eul Tae est le plus mauvais de tous… il faut regarder sa motivation première. Oui il semble dire de belles choses comme “regarde moi…” mais c’est juste sa motivation est de rester Bulgasal pour avoir du pouvoir. Et on le voit dès le début pour le pouvoir il peut aller jusqu’à tuer son propre frère… pas pour l’amour de son père mais pour le pouvoir.

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