Order of the Sommelier

À la mystérieuse Taverne du Démon, le barman Bai Qi (Yu Yan Long), sert à ses clients des boissons faites sur mesure pour les aider à surmonter leurs problèmes. Son improbable partenaire : Fu Yu (Chen Bai Rong), un célèbre sommelier qui a perdu le sens du goût.

J’attends un ami.

Order of the Sommelier

C’est une drôle de bête que ce petit drama, composé de 64 épisodes de 6 minutes chacun, et qui se regarde avec voracité. Plusieurs histoires s’enchaînent, centrées autour d’un consommateur du bar qui vient demander une boisson à son image afin d’oublier ses problèmes, et en ressort guéri, et peut-être grandi. Le mélange de modernité et de passages en costume, qui peut prêter à confusion au premier abord, donne finalement à Order of the Sommelier un charme bien à lui. Un ovni, donc, mais un ovni de qualité.

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Une, non, deux belles bromances !

La première chose à souligner, c’est bien entendu la relation qu’entretiennent Bai Qi et Fu Yu. Issus de deux mondes bien distincts sinon ennemis, ils nouent une « amitié » profonde qui les guide d’une affaire à l’autre. Complémentaires, ils apprennent l’un de l’autre, se comprennent à demi-mot, et sortent plus forts de chaque expérience. En somme, un vrai bonheur.

Mais le plaisir ne s’arrête pas là, car la série nous propose une seconde bromance qui, bien qu’elle s’installe entre deux personnages secondaires, n’en reste pas moins puissante. Pour être franche, ces deux-là, à mes yeux, méritent vraiment un drama à eux tant leur histoire était belle. Le terme d’âmes sœurs n’a jamais semblé plus approprié que pour eux, dont les cœurs semblent battre de concert dès leur première rencontre.

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Une production de qualité

À quelques exceptions près, les minidramas sont souvent handicapés par de modestes moyens, qui se reflètent entre autres dans le jeu des acteurs ou la qualité des effets spéciaux. Mais j’ai été vraiment surprise ici par des performances tout à fait honorables voire excellentes, et de meilleurs effets que dans certaines productions S ou S+ de WeTV. Le design des démons s’est également révélé très créatif, bien plus que ce que l’on nous inflige dans des séries à gros budgets. Le démon-poisson avec les bulles qui lui sortent de la bouche en permanence en est un bon exemple.

J’ai également été séduite par le générique d’ouverture, un duo qui mêle balade traditionnelle et opéra de Pékin :

Des histoires émouvantes

Tout drama qui se concentre sur la guérison de ses personnages est voué à susciter l’émotion, et c’est bien le cas ici. Chacune des histoires présentées en déborde, tout en prenant soin de finir sur une note d’espoir qui nous permet, à nous autres spectateurs émus, de réconforter notre petit cœur blessé, mais aussi d’en sortir empli d’optimisme et d’espoir pour l’avenir. Par ailleurs, l’amour romantique est loin d’être le seul à être traité ici : on y parle aussi d’amour parental, filial, platonique,…

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Bref…

Order of the Sommelier est une petite pépite qui se regarde vite et facilement, et à laquelle on ne refuserait pas une seconde saison, surtout au vu des révélations finales. La série ne nous laisse for heureusement pas sur un suspense, mais j’adorerais retrouver le duo principal pour de nouvelles aventures.

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Titre : Order of the Sommelier

Nationalité : Chinoise

Avec : Chen Bai Rong (Kenji Chen), Yu Yan Long, Yan Zi Xian, Feng Li Jun, Sun Xue Ning, Yang Chao Wen

Date de diffusion : 23/12/2022 au 20/01/2023

Nombre d’épisodes : 64 (6 minutes environ)

Genres : Fantasy, Bromance, LGBTQ+, Amitié

Ma note : ★★★★★

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