Embarquement pour… Vincenzo

Ça parle de…

Vincenzo Cassano, consigliere (conseiller du Parrain) d’une famille de la mafia italienne, s’installe en Corée du Sud suite à la mort de son père adoptif. Là, il affronte un conglomérat corrompu.

J’aime…

L’idée de base, et surtout son potentiel. La dernière partie des épisodes est généralement bien ficelée, et motive à revenir pour la suite, malgré… tout le reste.

Certains visuels sont par ailleurs absolument somptueux, bien que trop rares.

Je n’aime pas…

Les trucs dégoûtants. Franchement, est-ce qu’ils avaient vraiment besoin de faire tout un focus sur les pieds transpirants d’un personnage, ou de nous en montrer un autre en train de se couper les ongles des orteils ? C’est répugnant.

Vincenzo a également un vrai problème de ton et du coup, de rythme, qui transparaît dans la cinématographie comme dans la musique. Bien loin de ce à quoi l’on pourrait s’attendre au vu des origines du personnage éponyme, les épisodes sont aux trois-quarts faits de comédie, et se concluent d’un coup d’un seul par des scènes épiques à la lumière et la réalisation travaillées sur fond de musique similaire à celle du Parrain. Les épisodes 3 et 4 en sont un parfait exemple, puisque l’on passe un minimum de 50 minutes à s’ennuyer ferme avant de conclure sur un final explosif. À mon humble avis, ils auraient mieux fait de réduire la durée du drama de 4 épisodes minimum, et de se concentrer sur le sérieux plutôt que de gangrener tout ça de comédie inutile et parfois crasse.

Les personnages, et surtout Vincenzo lui-même, en fait, ne sont pas exempts de ce problème: Vincenzo, qui a grandi dans la mafia jusqu’à y atteindre un poste de première importance, et qui fait joyeusement exploser cervelles et voitures dans le premier quart d’heure de l’épisode 1, devient un véritable bouffon dès qu’il pose le pied en Corée. À croire que l’air y est vraiment différent ! Et malheureusement, les quelques minutes grapillées en fin d’épisode durant lesquelles il se montre sous son « véritable » jour ne suffisent pas à compenser le reste.

D’autant plus que Vincenzo manque ainsi de crédibilité. Une scène en particulier m’a frappée dans ce sens, puisqu’elle était censée signer le retour de Vincenzo le mafieux, le criminel, sauf que je n’ai strictement rien ressenti. Zéro. Je n’y ai pas cru une seule seconde. Peut-être parce que Vincenzo souffre également du tragique manque de réalisme qui m’affligeait tant dans Descendants of the Sun.

On continue ?

Pour l’instant, mais 20 épisodes ? Pas sûre de tenir jusqu’au bout.

Où regarder Vincenzo ?

Sur Netflix.

2 Comments

  1. Trop déçue qu’ils aient tournée cette histoire en comédie alors qu’on s’attendait tous à un truc un peu sombre et badass à la Heartless City. D’un coup j’ai bien moins envie de le commencer mais je vais rester attentive aux retours quant aux prochains épisodes histoire de voir si cet aspect s’évapore..

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