Ça parle de…
Dongbo Xueying, l’héritier d’un domaine enneigé, qui s’entraîne nuit et jour dans l’espoir de libérer sa mère, enlevée dix ans plus tôt, et de venger la mort de son père. Il rencontre, au cours de ses aventures, une jeune cultivatrice du nom de Yu Jing Qiu, et devient une figure essentielle de la lutte contre les forces du Mal.
J’aime…
Le concept, et Guli Nazha. Ce drama compte visiblement s’inscrire dans la lignée des épopées de fantasy avec une école de magie du même style que Douluo Continent ou Fighter of the Destiny, qui a beaucoup de potentiel et peut très bien fonctionner s’il est correctement mené. Quant à Guli Nazha, sa performance n’est pas nécessairement extraordinaire, mais j’ai une certaine affection pour elle depuis que je l’ai vue dans aux côtés de Lu Han. Elle parvient à véhiculer beaucoup d’élégance tout en gardant une certaine alchimie avec ses partenaires.
Xu Kai a également beaucoup travaillé son jeu de lance, ce qui donne des scènes d’affrontement très agréables… quand on arrive à les voir.
Je n’aime pas…
J’aimerais bien savoir qui a fait le montage, car il est si mauvais qu’on se croirait dans les années 1990 (et encore, ce n’est pas flatteur pour cette décennie). En vérité, je ne comprends pas très bien ce qu’il s’est passé avec le choix de coller d’énormes caractères affreux en plein milieu de l’écran pour décrire les techniques d’arts martiaux, c’est tout simplement immonde.
De même, la production est très mauvaise, et la qualité de la neige en est un excellent témoin : on voit clairement que c’est du sable blanc, qui rend les premières scènes de combat complètement incompréhensibles. C’est bien dommage, car on se rend compte par la suite qu’elles sont plutôt travaillées, c’est juste… qu’on ne peut pas en profiter car on ne voit rien.
Enfin, le dialogue est très mal écrit (le premier épisode est une véritable diarrhée d’exposition, avec un Xu Kai qui répète, tel un robot, qu’il doit aller délivrer sa mère au moins trois ou quatre fois en l’espace de deux minutes), et l’histoire bourrée de facilités scénaristiques ridicules.
On continue ?
Malgré tout, oui, je pense continuer. Ce ne sera clairement pas le drama du siècle, mais il pourrait quand même s’avérer divertissant.
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