10 ans après la défaite du terrible dragon Bahamut par le roi humain Charioce XVII, l’humanité a réduit les démons en esclavage et forcé les dieux à se retrancher dans leur monde après le pillage de leurs temples. Nina, une jeune fille qui se transforme en dragon chaque fois qu’un bel homme la trouble, se retrouve impliquée dans les conflits de pouvoir entre humains, démons et dieux.
Je ne le cacherai pas, je n’avais jamais entendu parler de Shingeki no Bahamut: Virgin Soul jusqu’au jour où je suis tombée sur une vidéo Youtube intitulée « Top 10 Enemies Turned Lovers in Anime » (Top 10 des ennemis d’anime devenus amants). Le résumé et les graphismes m’ont fait envie, et me voici quelques mois plus tard, ravie d’avoir tenté. La romance dont parle la vidéo ? Adorable. Ces deux-là me rendaient vraiment heureuse.
La romance du siècle
Si l’histoire était plutôt intéressante, c’est bien la romance entre cette jeune fille timide mais franche qui se transforme en dragon dès qu’un bel homme la trouble, et Charioce, roi apparemment froid et sans pitié, qui m’ont gardée rivée à mon siège du début à la fin. Ils étaient vraiment merveilleux ensemble, et leurs scènes étaient un véritable bonheur. Pour tout vous dire, j’ai vu l’une de leurs premières scènes juste avant d’arriver au bureau, et m’a mis un sourire d’une oreille à l’autre toute la journée. Je n’en pouvais plus d’attendre de voir leur amour se développer et s’approfondir.
Choisissez votre camp
Autre aspect positif de Shingeki no Bahamut: Virgin Soul : rien n’est tout blanc ou tout noir. Il est difficile de choisir un camp à soutenir car tous les points de vue se défendent, on commence à moins aimer les « gentils » et se sentir attristé de voir les « méchants » se faire tuer, et ainsi de suite.
Quant aux personnages, ils sont tous attachants à leur manière. Shingeki no Bahamut: Virgin Soul nous offre ainsi une héroïne énergique, bruyante, un peu tête-en-l’air, mais néanmoins intelligente et qui se connaît suffisamment pour identifier ses sentiments et son devoir.
Les personnages secondaires ont tous leur propre spécificité, et l’on évite, heureusement, le cliché du maître paresseux et irresponsable qui rejette toutes ses corvées sur son élève. Favaro est un peu idiot à ses heures, certes, mais c’est un idiot sur lequel on peut compter, que ce soit pour respecter un désir de ne pas parler, une épaule sur laquelle pleurer, un conseil avisé,… Je n’ai pas vu Shingeki no Bahamut: Genesis, dont il était le personnage principal, mais je l’ai ici beaucoup aimé.
Une petite chose à souligner par ailleurs : les vrais loyalistes ne sont pas ceux que l’on croit. (J’aime bien ce genre de surprise, et n’en dirai pas davantage afin de ne spoiler personne.)
Côté artistique, si l’animation était bien sans plus, le charadesign était assez joli, et la musique (en particulier celle des scènes de danse), somptueuse. Mais ce qui marque vraiment, ce sont les génériques de début : le premier du fait de ses couleurs et animation, et le second de par la chanson, très entraînante.
En bref…
Un bon moment, avec une très jolie romance.
Titre: Shingeki no Bahamut: Virgin Soul
Nationalité: Japonaise
Studio: MAPPA
Date de diffusion: 07/04/2017 au 30/09/2017
Nombre d’épisodes: 24
Genres: Fantasy, Romance
Ma note: ★★★☆☆
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