Embarquement pour… Tale of the Nine-Tailed

Ça parle de…

Lee Yeon (Lee Dong Wook), un gumiho âgé de plus de mille ans, qui élimine les esprits malfaisants en attendant de trouver la réincarnation de son amour Ah Eum (Jo Bo Ah), pendant que son jeune frère Lee Rang (Kim Bum) prépare sa vengeance.

J’aime…

Le thème, le concept, les deux frères. J’adore ce genre d’histoire, avec des créatures surnaturelles qui se mêlent aux humains, et c’est ce qui m’a poussée à commencer ce drama. Pour l’instant, je ne suis pas déçue : il y a beaucoup de créatures, certaines adorables et d’autres flippantes.

J’aime aussi beaucoup les deux frères, que j’espère vraiment voir se réconcilier sans que ça tombe dans le « je me sacrifie pour toi à la dernière minute. » Un peu d’originalité, je vous prie. Je voudrais que ça se termine bien pour eux deux.

Kim Bum fait du super boulot dans la peau de Lee Rang, et parvient à se rendre inquiétant et attachant à la fois, tandis que Lee Dong Wook, qui ne m’a jamais convaincue, m’a agréablement surprise dans la peau de ce gumiho cynique et fatigué.

Quant à l’héroïne, j’aime beaucoup son caractère affirmé et volontaire. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et j’ai hâte de voir comment elle va s’adapter à ce monde cruel dans lequel elle s’aventure après sa rencontre avec Lee Yeon.

Enfin, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de potentiel pour les personnages secondaires.

Je n’aime pas…

L’expression est un peu forte, disons plutôt que je suis déçue par l’ambiance et la production de ce drama. Prenez Gu Family Book et Goblin, par exemple. Tous deux baignaient dès les premières minutes dans une atmosphère magique grâce à une musique et une mise en scène adaptées (feux follets, brouillards, etc.). Ils avaient ce petit quelque chose qui donnait vraiment aux personnages l’aura d’une créature magique multicentenaire. Mais ici, je ne ressens rien du tout : les scènes de combat n’ont aucun intérêt, et la musique passe inaperçue.

Tale of the Nine-Tailed est certes plus sombre (beaucoup plus sombre, à la limite de l’horreur), mais ils n’ont fait aucun effort sur la photographie et la réalisation. Tout comme ses abominables posters, la série reste grise et terne, visuellement ennuyeuse, voire laide. Ce qui est bien dommage quand une scène de l’épisode 2 vient prouver qu’ils sont capables de faire beau, mais ne s’en donnent tout simplement pas la peine.

(Après, si c’est une manière de dire que le monde est gris et moche pour Lee Yeon, et que cela change plus tard au fur et à mesure qu’il regagne son optimisme et sa joie de vivre, c’est autre chose.)

Bon, et puis je n’apprécie pas beaucoup la copie de Goblin dans la toute première scène. Ça, ce n’est vraiment pas terrible.

On continue ?

Oui !

Où regarder Tale of the Nine-Tailed ?

Sur Viki.


Vous le regardez ? Vous avez l’intention de commencer bientôt ? Dites-moi dans les commentaires !

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire