Plunderer

Dans ce monde, chaque être humain a un nombre inscrit sur son corps. Il s’agit en réalité d’un compteur et si celui-ci tombe à zéro, la personne est envoyée directement dans les abysses. Alors que la mère de Hina est sur le point de se faire engloutir par les abysses, elle lui demande de retrouver un certain « Baron Rouge »… Mais qui est-il ?

Source: Nautiljon.com

Je te déteste !

Plunderer

Je l’avoue sans honte, j’ai omis, avant de cliquer sur « lecture », de vérifier les tags de ce lamentable hommage aux pervers du monde entier. Si je l’avais fait, j’aurais vu qu’il était classé en « Ecchi » et aurais passé mon chemin. Hélas, tel ne fut pas le cas, et cet article sera donc une chronique de mes regrets.

Un début catastrophique

J’ai détesté le premier épisode. C’était la pire présentation d’un protagoniste que j’ai jamais eu le déplaisir de voir. Pour la faire courte, il s’agit d’un prédateur sexuel qui passe sa vie à fourrer son sale nez pervers entre les cuisses de toutes les femmes qu’il croise, et à se faire tabasser par lesdites femmes. Ce qui était, je suppose, censé me faire rire ? En plus de ça, l’héroïne est une idiote finie, qui croit les balivernes du premier venu.

Le premier épisode dure, comme tout épisode d’animé, 20 minutes. Eh bien au cours de ces 20 minutes, deux hommes forcent l’héroïne à écarter les jambes pour regarder son chiffre, situé, bien entendu, à l’intérieur de sa cuisse. Mais au lieu de leur balancer une bonne torgnole à la figure, elle ferme les yeux, grince des dents, gémit, et attend qu’on vienne la sauver (ou que ça passe, c’est selon).

Autant dire qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. J’ai fini l’épisode 1 dans tous mes états, fatiguée, exaspérée. Le harcèlement sexuel, ce n’est pas drôle, point. On est en 2020, ce serait sympa de se réveiller un peu.

Un désastre complet

Étant donné le potentiel de l’intrigue, j’allais donner 10 épisodes à Plunderer pour me faire oublier le pilote, mais je n’ai même pas réussi à trouver la patience de le faire. Des épisodes entiers sont dédiés à la perversité du héros, tant et si bien que, quand il s’est vraiment retrouvé en difficulté, cela m’a inspiré une indifférence absolue.

Arrivée à l’épisode 7, soit presque au tiers de la série, le développement de l’intrigue s’approche du néant absolu. Et de toute façon, si j’arrive à prédire ce qu’il va se passer rien qu’en me fiant à ma connaissance des clichés du genre, alors je ne vois pas l’intérêt de rester là.

Graphiquement, c’est joli quand on voit les personnages de près, mais dès que l’on s’éloigne un peu, tout devient hideux (surtout les personnages), et les masques du protagoniste me dégoûtent profondément. Berk.

Bref, vous l’avez compris : la vie est trop courte pour que je perde davantage de temps et d’énergie sur cette daube.


Titre : Plunderer

Nationalité : Japan

Studio : GEEKTOYS

Date de diffusion : 09/01/2020

Nombre d’épisodes : 24

Genres : Shonen, Ecchi, Fantasy

Ma note : ☆☆☆☆☆

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